Depuis que la Finlande a remporté l’Eurovision grâce à la prestation très gore du groupe Lordi, Lumi pense que tout a changé: pour son pays d’origine, «pour ce qu’il représente», il y a «un avant et un après Lordi». Avant Lordi, la Finlande était une société hyper avant-gardiste en matière d’égalité des sexes et d’éducation; depuis Lordi, c’est un repère de soiffards tarés qui braillent «Hard rock, Allelujah!» et ne suscitent plus que la consternation.
Sa théorie de l’avant et de l’après Lordi, Lumi l’a élaborée après avoir surpris dans le tram une conversation entre deux «femmes sociologues». «C’est symptomatique, disait la première, ce groupe hard rockeux minable que les Finlandais ont délégué pour les représenter. Ça dénote un malaise social qui doit être colossal. Il paraît qu’à Helsinki, il y a plein de jeunes qui font des comas éthyliques à 12 ans… Effrayant!» «Ah, complètement, a renchéri l’autre. C’est un appel à l’aide! Et qu’ils aient choisi un event aussi ringue que l’Eurovision pour le faire, c’est éloquent! Ça doit venir de leur culture hyper malsaine de la boisson. Leur but, c’est pas de s’enivrer, mais de s’écrouler, de rouler sous la table!» «Comme ces loques que Laura à vus à Tallin, a ajouté la première d’un air affligé. Ivre-morts à 7 heures du matin, en train de ramper dans le lobby de l’hôtel…»
Mais le coup de grâce, c’est Sean qui le lui a assené en lui proposant d’organiser très bientôt une soirée vodka-Lordi, «histoire de se marrer un bon coup et de fêter dignement le triomphe culturel suomi».
13 juin 2006
6 juin 2006
Grill et caquelon qui clochent
Côté bouffe, le chéri et moi avons tacitement nos prés carrés respectifs dans lequel l’autre ne se risque pas. Et c’est tout en nuance. Par exemple, la confection des crêpes, c’est lui. Celle des blinis, c’est moi. La préparation des entrées à base de pâte filo, c’est lui. Celle des desserts à base de pâte filo, c’est moi. Vous voyez?
Dans d’autres domaines, la répartition est plus tranchée. La fondue pour lui remonter le moral en hiver (le chéri aime la neige mais déteste le stratus), c’est moi qui m’en occupe. Les grillades qui me font presque aimer l’été (je déteste les UV, les canicules et la dominante crudités), c’est son rayon. Jusque là, cette politique des chasses gardées nous a bien réussi: j’ai mis au point des super fondues «anti jours trop courts» et le chéri est passé maître dans la catégorie «grill bucoliques saveurs».
Mais depuis un mois, quelque chose cloche. Trois grillades d’affilée, le chéri nous a bousillé au charbon de la marchandise de premier choix, en faisant comme si de rien n’était. Le déni, quoi. J’ai donc décidé de faire intervenir mes talents caqueloneurs pour enrayer cette spirale et de nous mitonner une fondue d’été au chèvre dégotée sur le site Marmiton. Résultat: c’était infâme. J’ai quand même fait comme si de rien n’était (par vengeance, je l’avoue), en faisant passer la chose avec beaucoup d’alcool. Et la vérité est dans le vin: en débouchant la deuxième bouteille, le chéri et moi avons décidé que le thème de notre prochaine soirée d’été s’intitulerait «Take away».
Dans d’autres domaines, la répartition est plus tranchée. La fondue pour lui remonter le moral en hiver (le chéri aime la neige mais déteste le stratus), c’est moi qui m’en occupe. Les grillades qui me font presque aimer l’été (je déteste les UV, les canicules et la dominante crudités), c’est son rayon. Jusque là, cette politique des chasses gardées nous a bien réussi: j’ai mis au point des super fondues «anti jours trop courts» et le chéri est passé maître dans la catégorie «grill bucoliques saveurs».
Mais depuis un mois, quelque chose cloche. Trois grillades d’affilée, le chéri nous a bousillé au charbon de la marchandise de premier choix, en faisant comme si de rien n’était. Le déni, quoi. J’ai donc décidé de faire intervenir mes talents caqueloneurs pour enrayer cette spirale et de nous mitonner une fondue d’été au chèvre dégotée sur le site Marmiton. Résultat: c’était infâme. J’ai quand même fait comme si de rien n’était (par vengeance, je l’avoue), en faisant passer la chose avec beaucoup d’alcool. Et la vérité est dans le vin: en débouchant la deuxième bouteille, le chéri et moi avons décidé que le thème de notre prochaine soirée d’été s’intitulerait «Take away».
30 mai 2006
Thérapie MBT
Ça fait quatre mois que Patrick, le mari de Chantal, a régulièrement mal aux lombaires mais refuse d’aller chez le médecin. Motif: il sait que le toubib va l’envoyer chez le physio. Or Patrick est convaincu que les physios sont des sadiques qui obligent leurs patients à exécuter des exercices humiliants et inutiles, «où on est toujours à quatre pattes».
En épouse attentive, Chantal le coache donc de son mieux: elle lui a fait des hot packs (qui n’ont fait qu’empirer son mal), puis des cold packs (à la fin, Patrick avait l’impression d’être sous péridurale et claquait des dents), et finalement, elle l’a emmené acheter une paire de MBT.
Les MBT (pour Masai Barefoot Technology) sont des pompes aux vertus documentées, mais leur look de chaussures orthopédique est un vrai défi. En les apercevant à ses pieds, Patrick a voulu crier «Pas question!», mais son lumbago lui a coupé la chique en le lançant dans la raie des fesses. Il s’est donc levé, a vacillé sur les mégasemelles, puis fait quelques pas. Une révélation! A chaque foulée, Patrick s’est senti grandir, devenir fier et altier, bref, se métamorphoser en guerrier Massaï qui arpente la savane et guette l’antilope de son œil d’aigle!
Depuis, il ne quitte plus ses MBT. Même au boulot, il affronte sans ciller les regards perplexes de ces collègues: il a réveillé le guerrier Massaï qui sommeillait en lui, alors les tronches incrédules, il s’en balance! Diagnostic de Chantal: «Là, je crois qu’il est assez fort pour la physio. Il ne le sait pas encore, mais il a rendez-vous jeudi.»
En épouse attentive, Chantal le coache donc de son mieux: elle lui a fait des hot packs (qui n’ont fait qu’empirer son mal), puis des cold packs (à la fin, Patrick avait l’impression d’être sous péridurale et claquait des dents), et finalement, elle l’a emmené acheter une paire de MBT.
Les MBT (pour Masai Barefoot Technology) sont des pompes aux vertus documentées, mais leur look de chaussures orthopédique est un vrai défi. En les apercevant à ses pieds, Patrick a voulu crier «Pas question!», mais son lumbago lui a coupé la chique en le lançant dans la raie des fesses. Il s’est donc levé, a vacillé sur les mégasemelles, puis fait quelques pas. Une révélation! A chaque foulée, Patrick s’est senti grandir, devenir fier et altier, bref, se métamorphoser en guerrier Massaï qui arpente la savane et guette l’antilope de son œil d’aigle!
Depuis, il ne quitte plus ses MBT. Même au boulot, il affronte sans ciller les regards perplexes de ces collègues: il a réveillé le guerrier Massaï qui sommeillait en lui, alors les tronches incrédules, il s’en balance! Diagnostic de Chantal: «Là, je crois qu’il est assez fort pour la physio. Il ne le sait pas encore, mais il a rendez-vous jeudi.»
23 mai 2006
Prendre l’air
L’évangile de puériculture exhorte les parents à emmener leurs enfants dehors. Sous-texte de cette bienveillante injonction: «Si tu ne les aères pas, tes gosses deviendront de comateux petits obèses et ce sera de ta faute!»
Etant moi-même sous l’emprise de cette doctrine, je prêche régulièrement à mes enfants les bienfaits de l’air pur. Le chéri, lui, se réclame d’une autre sagesse: «Pour prendre l’air, il suffit d’ouvrir la fenêtre.» Ça ne l’a pas empêché d’acheter des trailers arrimables à nos vélos pour de longues balades en famille. Et l’autre jour, j’ai trouvé qu’il était temps d’étrenner ces engins.
J’ai réussi à laver le cerveau de l’aîné en lui promettant une éclate d’enfer sur le trailer - et un Kinder Surprise au retour. Le cadet est resté inflexible et le chéri s’est empressé de se porter volontaire pour lui tenir compagnie. Je les ai traités de dégonflés et je me suis attelée à l’attelage du trailer. Ce qui m’a pris une éternité (le prospectus qui parle de «simple clic» est un tissu de mensonges). Entre temps, les nuages étaient revenus à la charge, carrément noirs, et les premières gouttes se sont mises à tomber alors que nous enfourchions le bolide. «Pas de problème, ai-je lancé à mon fils, en mère cool et sportive. On fait juste un petit tour et on revient.» Mais la pluie s’est mise à tomber de plus belle. Et deux minutes plus tard, nous étions bombardés de grêlons.
Alors que l’aîné sanglotait derrière moi «Ch’peux plus respirer!!», je me suis dit que j’aurais peut-être mieux fait d’ouvrir la fenêtre.
Etant moi-même sous l’emprise de cette doctrine, je prêche régulièrement à mes enfants les bienfaits de l’air pur. Le chéri, lui, se réclame d’une autre sagesse: «Pour prendre l’air, il suffit d’ouvrir la fenêtre.» Ça ne l’a pas empêché d’acheter des trailers arrimables à nos vélos pour de longues balades en famille. Et l’autre jour, j’ai trouvé qu’il était temps d’étrenner ces engins.
J’ai réussi à laver le cerveau de l’aîné en lui promettant une éclate d’enfer sur le trailer - et un Kinder Surprise au retour. Le cadet est resté inflexible et le chéri s’est empressé de se porter volontaire pour lui tenir compagnie. Je les ai traités de dégonflés et je me suis attelée à l’attelage du trailer. Ce qui m’a pris une éternité (le prospectus qui parle de «simple clic» est un tissu de mensonges). Entre temps, les nuages étaient revenus à la charge, carrément noirs, et les premières gouttes se sont mises à tomber alors que nous enfourchions le bolide. «Pas de problème, ai-je lancé à mon fils, en mère cool et sportive. On fait juste un petit tour et on revient.» Mais la pluie s’est mise à tomber de plus belle. Et deux minutes plus tard, nous étions bombardés de grêlons.
Alors que l’aîné sanglotait derrière moi «Ch’peux plus respirer!!», je me suis dit que j’aurais peut-être mieux fait d’ouvrir la fenêtre.
16 mai 2006
Journal de Maman
1er jour: Mis dans l’avion compagnon et enfants. Me sens légère, avec horizon infini de possibilités: vais faire des exercices Pilates, du vélo et des abdos tous les jours, du shopping, aller nager, au ciné, chez le coiffeur, manger sain, bref, m’occuper de moi.
2e jour: Ai dû mal m’y prendre pour les exercices Pilates, le dos me fait un mal de chien. Du coup, renoncé aux abdos et au vélo. Vu film poignant à la télé, avec mère cancéreuse. Me suis demandée comment réagiraient mes enfants dans une situation pareille. Ai mangé tous leurs oursons de gomme et bu une binch en méditant la question. Mal au bide, après: c’est plus de mon âge.
3e jour: Aujourd’hui, coiffeur, cinoche et petit assortiment de sushi pour fêter ça. Mais une heure après, super faim de nouveau. Téléchargé 26 mp3 pour 2 dollars 38 cents depuis un site russe pour ne pas y penser. Long téléphone avec mari et enfants: sont loin, trop loin!
4e jour: Suis allée faire du shopping. Harassant– comprends pas celles que ça détend. Mais chouette flûtes de Prosecco après avec Lumi. Problème: toute cette détente a découragé ma résolution d’aller nager. Ai compensé en regardant Matt Damon courir très vite tous muscles dehors sur une playa hippie dans «Bourne Supremacy».
5e jour: Compagnon et enfants rentrent aujourd’hui, heureusement. Ai rêvé cette nuit que je mangeais du potage de concombre avec le sniper russe de «Bourne», sauf qu’il avait les cheveux longs: inquiétant. Il est temps que les choses rentrent dans l’ordre et qu’on bâfre un plat de spag en famille.
2e jour: Ai dû mal m’y prendre pour les exercices Pilates, le dos me fait un mal de chien. Du coup, renoncé aux abdos et au vélo. Vu film poignant à la télé, avec mère cancéreuse. Me suis demandée comment réagiraient mes enfants dans une situation pareille. Ai mangé tous leurs oursons de gomme et bu une binch en méditant la question. Mal au bide, après: c’est plus de mon âge.
3e jour: Aujourd’hui, coiffeur, cinoche et petit assortiment de sushi pour fêter ça. Mais une heure après, super faim de nouveau. Téléchargé 26 mp3 pour 2 dollars 38 cents depuis un site russe pour ne pas y penser. Long téléphone avec mari et enfants: sont loin, trop loin!
4e jour: Suis allée faire du shopping. Harassant– comprends pas celles que ça détend. Mais chouette flûtes de Prosecco après avec Lumi. Problème: toute cette détente a découragé ma résolution d’aller nager. Ai compensé en regardant Matt Damon courir très vite tous muscles dehors sur une playa hippie dans «Bourne Supremacy».
5e jour: Compagnon et enfants rentrent aujourd’hui, heureusement. Ai rêvé cette nuit que je mangeais du potage de concombre avec le sniper russe de «Bourne», sauf qu’il avait les cheveux longs: inquiétant. Il est temps que les choses rentrent dans l’ordre et qu’on bâfre un plat de spag en famille.
5 mai 2006
Le Wurstautomat de Johnny Cash
Ça m’a pris un dimanche après-midi sur le tronçon Berne-Zurich, alors que j’avançais à pas de saucisson dans un embouteillage argovien tout en écoutant Johnny Cash qui chantait «One»: j’ai aperçu le panneau de sortie d’Oftringen et me suis souvenue d’un article qui évoquait le Wurstautomat de ladite bourgade. Un automate à saucisses qu’un boucher a eu le génie de planter devant son échoppe pour permettre aux «junkies de la saucisse» de venir s’approvisionner 24 heures sur 24. Et pas qu’en cervelas et en bratwurst. L’auteur du papier soulignait qu’on y trouve plein de créations subtiles, comme par exemple une exquise salsicia al limone. Ce Wurstautomat n’avait visiblement rien à voir avec son homologue ordinaire, le Selecta des quais de gare, qui semble décliner depuis la nuit des temps la même mélancolique triade: biberlis, capotes et clopes. C’est bon le porc, c’est bon le progrès! me suis-je dit.
J’ai donc quitté l’autoroute, me voyant déjà glisser de la monnaie dans cette caverne d’Ali Baba charcutière et rafler ma salsicia. Et puis peut-être qu’il y aurait des spécialités de saison, à l’ail des ours par exemple!!! J’ai taillé la route jusqu’au Wurstautomat, alors que Johnny Cash entonnait «Personal Jesus»: pas de doute, j’allais au-devant du sauveur!
Et là, grosse déconfiture. Le Wurstautomat était à moitié vide: dedans, il n’y avait plus que des bratwurst … et des clopes. Je me suis sentie affamée, trahie. Et j’ai fait demi-tour pendant que Johnny Cash croonait «Hurt» d’une voix déchirante.
J’ai donc quitté l’autoroute, me voyant déjà glisser de la monnaie dans cette caverne d’Ali Baba charcutière et rafler ma salsicia. Et puis peut-être qu’il y aurait des spécialités de saison, à l’ail des ours par exemple!!! J’ai taillé la route jusqu’au Wurstautomat, alors que Johnny Cash entonnait «Personal Jesus»: pas de doute, j’allais au-devant du sauveur!
Et là, grosse déconfiture. Le Wurstautomat était à moitié vide: dedans, il n’y avait plus que des bratwurst … et des clopes. Je me suis sentie affamée, trahie. Et j’ai fait demi-tour pendant que Johnny Cash croonait «Hurt» d’une voix déchirante.
2 mai 2006
M-Budget linguistique
Mon aîné nourrit une passion sans borne pour le syntagme «M-Budget» et clame à tout bout de champ «èèèmebudggèèt!!!» Façon cri de guerre magique censé doter celui qui le braille de pouvoirs insensés.
Je parie qu’au Migros marketing, on n’avait pas pensé à ça: à la force évocatrice de l’enchaînement phonique [εmbydзε], à sa puissance alitérative. D’abord, avec ce ce [b], qu’on peut faire exploser à mort, comme lorsque on crie fort des noms de super héros: Bateman! Buzz Lightyear!!. Et puis ce [dз], une affriquée post-alvéolaire voisée, ultragrisante quand on la tient longtemps et qui s’associe spontanément à des trucs éclatants: les «djoumbodjète», les «djèteski» ou les bébés qui prennent feu et marchent au plafond comme «Djaque-Djaque» des Indestructibles.
Mais la fascination de mon enfant n’est pas strictement phonatoire, donc pas limité au signifiant: il veut savoir ce qu’il y a derrière, il veut connaître le signifié. Et là, la ligne M-Budget avec ses emballages toujours pareils le met au défi. Comme savoir en effet, quand on ne sait pas lire, si le sac vert constellé de lettres blanches que Maman vient de sortir du placard contient des corn flakes ou des chips?
Par ailleurs, mon fils a récemment découvert qu’il avait aussi été un M-Budget lui-même, puisque ses premiers slips étaient des M-Budget – leur prix dérisoire vous permet de rester admirablement cool quand l’enfant qui apprend à être propre a un «gros» accident... Ça l’a troublé, émerveillé: une découverte quasiment métonymique, vous me suivez?
Je parie qu’au Migros marketing, on n’avait pas pensé à ça: à la force évocatrice de l’enchaînement phonique [εmbydзε], à sa puissance alitérative. D’abord, avec ce ce [b], qu’on peut faire exploser à mort, comme lorsque on crie fort des noms de super héros: Bateman! Buzz Lightyear!!. Et puis ce [dз], une affriquée post-alvéolaire voisée, ultragrisante quand on la tient longtemps et qui s’associe spontanément à des trucs éclatants: les «djoumbodjète», les «djèteski» ou les bébés qui prennent feu et marchent au plafond comme «Djaque-Djaque» des Indestructibles.
Mais la fascination de mon enfant n’est pas strictement phonatoire, donc pas limité au signifiant: il veut savoir ce qu’il y a derrière, il veut connaître le signifié. Et là, la ligne M-Budget avec ses emballages toujours pareils le met au défi. Comme savoir en effet, quand on ne sait pas lire, si le sac vert constellé de lettres blanches que Maman vient de sortir du placard contient des corn flakes ou des chips?
Par ailleurs, mon fils a récemment découvert qu’il avait aussi été un M-Budget lui-même, puisque ses premiers slips étaient des M-Budget – leur prix dérisoire vous permet de rester admirablement cool quand l’enfant qui apprend à être propre a un «gros» accident... Ça l’a troublé, émerveillé: une découverte quasiment métonymique, vous me suivez?
Inscription à :
Articles (Atom)