Ces derniers temps, Anke aurait eu un mal fou à garder les idées claires s’il n’y avait pas eu Wentworth Miller. Enfin plus exactement s’il n’y avait pas eu les DVD de la 1 de «Prison Break» (qui lui ont fourni tout cet été du concentré de Went) et la TSR (qui diffuse enfin la 2 et lui donne de quoi poursuivre sur sa lancée).
Went a en effet permis à Anke de mettre Paolo à distance. Sans lui, elle aurait peut-être déjà cédé à son retour de drague au téléphone ou à la plage et…. «Stop! lui fait Went en se désaquant dans son pénitencier. Regarde-moi plutôt enlever mon t-shirt!» C’est ce sens de l’à propos qu’Anke aime chez lui. Tout comme sa façon de sortir de la douche couvert de gouttelettes et vêtu de son seul tatouage scofieldique, avec ce splendide soupçon de gras sur le ventre… «Alors que Paolo, lui rappelle Went, t’as jamais eu envie d’entrer dans le poste pour l’aider à se sécher.»
Il y a aussi eu cette fameuse fois où Anke a cherché à se remémorer la façon dont Paolo embrassait et constaté avec stupéfaction qu’elle n’en avait plus la moindre idée: Went a débarqué pile poil pour lui donner un aperçu très convaincant de ses propres compétences par télé interposée. Sans oublier sa façon de dire «Wait for me» à torse nu, la voix idéalement étranglée. «Encore un truc dont Paolo ne sera jamais capable, même s’il s’entraîne à mort», lui a assuré Went.
«Wow!», conclut Anke. Mais comme Went vient de détourner le regard, il ne voit pas le baiser qu’elle lui souffle – et qui se désintègre dans l’électricité statique du tube cathodique.