Récemment, Kimber de «Nip/Tuck» a fait quelque chose pour l’humanité. Elle était tout habillée pour une fois, et c’est par son vêtement que le miracle est arrivé. Notre ex-star du porno portait en effet à cet instant un somptueux pantalon sombre au tombé ample et majestueux. Un froc incroyable, idéal, un froc… taille haute! Jusque sous les côtes!
Cette vision, ç’a été délivrance indescriptible. Après toutes ces années de sévices taille basse, de bourrelets explosants, de bides à l’air et de micro-braguettes, Kimber semblait vouloir nous susurrer: «Le cauchemar est terminé. Fini le derche descendu, fini les jambons raccourcis, fini le pneu…»
Mais le paradigme du froc humilieur n’a pas dit son dernier mot et le voilà qui se déchaîne, en rebrandissant deux abominables spécimens eighties: le jeans moulant et le kolandjim – c’est comme ça qu’on prononçait le syntagme «collant de gym» au temps de nos premiers soutifs, quand on volait les chemises à nos papas parce qu’on les trouvait extrêmement cool.
Aujourd’hui, ces choses s’appellent respectivement «slim» et «leggings», mais l’effet reste le même: ça se porte avec des succédanés de chemises (des choses croisées sous-nichons façon femme enceinte appelées «tuniques»), ça vous métamorphose n’importe quelle femme en tasson et ça nous ramène à la case cauchemar.
Y’a donc plus qu’une issue pour échapper au fléau slim&kolandjim, les filles: faire comme Kimber – pour les frocs, en tout cas. Pour la scientologie, le porno et le détournement de mineurs, c’est vous qui voyez.